En ces fêtes de fin d’année, le Père Noël n’a semble-t-il pas récompensé que des enfants sages : quelques jeunes décérébré.e.s néo-nazis ont ainsi dû découvrir au pied de leur sapin des bombes de peinture, lesquelles ont trouvé un usage immédiat sur les murs des quartiers Saint-Genès et Peixotto.
La semaine dernière a en effet fleuri dans ces deux quartiers une dizaine de tags assez moches, représentant croix gammées, rune d’Odal et autres messages d’amour au führer.
Ayant cependant, lors de leur courageuse virée nocturne, probablement souffert du froid hivernal ou de leur QI d’huître de Marennes, ces peintres du dimanche ont été bien en peine de dessiner correctement les symboles qu’ils ou elles sont pourtant censé.e.s pouvoir admirer quotidiennement sur les murs de leur chambre : on admirera ci-dessous un pot-pourri de leur difficulté manifeste à comprendre dans quel sens se tracent les branches des svastikas nazis.
Raté ! ceci est le svastika bouddhique
Fébrilité dans le tracé du haut de la croix gammée : encore raté !
Ici, on imagine aisément le découragement qui a dû saisir notre pauvre artiste devant la tournure labyrinthique prise par son œuvre…
Un dernier conseil pour nos petites vermines brunes : l’année prochaine, plutôt que de salir les murs de nos quartiers, demandez au Père Noël un cahier de coloriage, vous vous épargnerez l’épreuve du ridicule.