Les réformes de régression sociale font le lit du fascisme

Les moyens de répression, l’impunité de la police, les bavures policières récurrentes en France depuis le début du mouvement social nous montrent encore un fois que l’autoritarisme reste la solution pour un régime mis en difficulté par un fort mouvement social. Les actions des groupes d’extrême-droite contre les blocages de lycées ou de facs au cours du mouvement montrent bien de quel coté de la barricade ceux-ci se trouvent, quand bien même ils et elles tentent de passer pour « anti-système » en se mettant en scène lors de manifs.

Les travailleur.se.s ne sont pas dupes. Celles et ceux qui luttent savent sur qui compter : syndicats, organisations politiques d’extrême-gauche, collectifs de luttes spécifiques (antisexistes, contre les violences policières, antifascistes, antiracistes…). La véritable opposition à ce gouvernement passe par l’organisation de la solidarité de classe, par des caisses de grèves par exemple et par la riposte face aux réactionnaires de tous bords qui comptent réprimer le mouvement ou l’utiliser pour leurs fantasmes fascistes.

En tant que groupe antifasciste, nous soutenons évidemment le mouvement social et y prenons part pleinement afin de défendre nos conquis sociaux, d’en gagner d’autres et de pousser pour la révolution tout en étant vigilant.e.s face aux potentielles actions des groupes fascistes et réactionnaires et aux discours oppressifs que peuvent tenir certain.e.s au sein du mouvement.

Les réformes de régression sociale font le lit du fascisme !

Retrait des réformes Macron-Philippe !

Toutes et tous en manif, demain jeudi 16 janvier, 11h30 place de la république à Bordeaux !

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